Aliment un peu magique, ramené de l'actuel Mexique par Hernán Cortés en 1528, le chocolat était apprécié des Mayas, sous le nom de xocoatl, et des Aztèques. Cette boisson, consommée pimentée, combattait la fatigue. En Europe, le breuvage connut un succès grandissant au cours des siècles suivants, d'abord chez les gens suffisamment fortunés. Les confiseurs découvrirent d'autres manières de préparer la fève de cacao et, après la boisson, le chocolat devint une gourmandise aux multiples facettes.Plusieurs effets ont été notés sur la santé, plus ou moins nets, dont quelques-uns sont rappelés ici. Les flavonoïdes, dont il est riche, ont des propriétés antioxydantes et expliquent certains d'entre eux.100 g de chocolat noir à 70 % apportent 206 mg de magnésium, ce qui fait du chocolat un allié contre le stress et l'anxiété. En consommer au moins une fois par semaine améliore les performances cognitives. Le chocolat fait baisser la pression artérielle, protège des risques d’infarctus du myocarde et des AVC. Parce qu'il contient de la théobromine, le chocolat a des propriétés euphorisantes et stimulantes. C'est la raison pour laquelle les Mayas avaient repéré le cacaoyer et ses cabosses. C'est aussi à cause de cette molécule que le chocolat est dangereux, et même mortel, pour les chiens et les chats, mais aussi les perroquets et même les chevaux.Le chocolat, un moment de plaisirAliment très riche en calories (il contient des glucides et des lipides), le chocolat est aussi un facteur de prise de poids. Son effet bénéfique sur la tension artérielle, par exemple, est faible et serait plus qu'annulé par une consommation excessive.S'il reste l'occasion d'un plaisir précieux, apprécié dans sa dégustation, le chocolat, solide ou liquide, devient, comme chez les Mayas, une substance bonne pour le corps et l'esprit. Nous avons donc tout à gagner à en manger peu, moins peut-être mais du meilleur...