Le logement bioclimatique est conçu pour s'adapter à son environnement. Il doit être capable de protéger ses habitants du froid, du chaud, du vent... tout en mettant à profit ces éléments. L'architecture prend donc en compte le climat, mais également la géographie et la biodiversité du lieu.En effet, la construction de bâtiments est généralement délétère pour la biodiversité puisqu'elle participe à l'artificialisation des sols. Celle-ci détruit et fragmente les écosystèmes et les espèces qui y vivent. Ainsi, bien que le logement bioclimatique soit un logement neuf qui aggrave cette artificialisation, il essaye par ses matériaux et sa structure de limiter ses impacts négatifs.Un logement plus léger pour l'environnementD'une part, la construction de ce type de logement limite le recours à la pétrochimie. Cela signifie utiliser des matériaux locaux pour ne pas avoir besoin de les faire venir de loin, et aussi recourir à des matériaux moins transformés, provenant plus directement de la terre. La terre est d'ailleurs largement utilisée, que ce soit de la terre crue ou cuite, ou dans un mélange terre-paille.D'autre part, le logement bioclimatique permet des économies d'énergie conséquentes, ce qui a un impact positif sur l'environnement. Étant donné qu'il n'existe, pour l'instant, aucune source d'énergie neutre pour l'environnement.