Sollicités par un étudiant camerounais, Michel de Waard et son équipe sont allés tester l’efficacité d’une plante utilisée dans la médecine traditionnelle africaine contre les douleurs et l’épilepsie : Sarcocephalus latifolius (autrefois Nauclea latifolia), ou pêcher africain. L’analyse démontre effectivement de fortes propriétés antidouleur. Le composé le plus actif a été étudié : alors qu’ils espéraient découvrir une nouvelle molécule, ils se sont aperçus qu’elle était déjà vendue depuis 40 ans. Ils ont détecté d’importantes concentrations de tramadol dans les racines de la plante, et donc une nouvelle source pour produire le médicament. © Inserm