À plus d’un an du décollage du rover ExoMars Rosalind Franklin à destination de Mars en juillet 2020, l’équipe d’industriels en charge de la construction du rover, sous la direction et la maîtrise d’œuvre de Thales Alenia Space, s’affaire.À Stevenage, dans l’usine britannique d’Airbus, l’intégration du modèle de vol a débuté. À Turin, dans l’usine de Thales Alenia Space, on met la dernière la main à la plateforme d’atterrissage d'Exomars 2020, construite par NPO Lavochkine, que l’on prépare à une première série de tests.Toujours à Turin, on prépare aussi plusieurs modèles de test du rover et d’instruments, dont le Laboratoire de recherche miniaturisé de la vie. Bâtis à l’identique, ils serviront à préparer les opérations sur Mars et pourraient aider à corriger certaines pannes ou pépins techniques.En Suisse, chez Ruag, on a testé le système de locomotion du rover ExoMars Rosalind Franklin sur des bancs de tests simulant les pires conditions auxquelles pourrait être confronté le rover de l’Agence spatiale européenne, comme des franchissements d’obstacles et le roulage sur des pentes à très forte déclivité par exemple.S'assurer que les roues tourneront bien rond sur MarsRuag a également testé la façon dont le rover se mettra sur ses roues avant qu’il ne quitte la plateforme d’atterrissage. En effet, pour des questions et d’encombrement et de stabilité, les ingénieurs d’Airbus ont décidé d’installer ExoMars 2020 sur la plateforme d’atterrissage Kazachok les roues repliées et la caisse touchant la plateforme. Cela a aussi pour but de réduire à zéro le risque des dommages qu'il aurait pu subir au moment du décollage avec des vibrations induites par le lanceur Proton.Ce test a servi à s’assurer que les roues pourraient se déployer correctement et que le rover serait en mesure de se redresser, quelle que soit la positon dans laquelle il se trouvera. En effet, bien que l’ESA vise un atterrissage sur une surface plane, la plateforme peut se poser de travers sur un rocher, ou sur un terrain avec une forte déclivité.© RUAG