Quelque part aux confins de l’espace, à environ 1,3 milliard d’années-lumière de notre galaxie, deux trous noirs massifs ont fusionné. Cet épisode apocalyptique a généré des ondes gravitationnelles assez intenses pour pouvoir être détectées sur Terre par Ligo (Laser Interferometer Gravitational-Wave Observatory).Cet instrument situé aux États-Unis utilise un rayon laser pour mesurer ces ondes. Le rayon passe à travers un miroir semi-réfléchissant et est divisé en deux pour venir ensuite rebondir sur deux autres miroirs qui les renvoient vers un détecteur. Les ondes gravitationnelles, en arrivant sur notre planète, font fluctuer ces deux rayons laser successivement, entraînant des perturbations dans la lumière qui vient toucher le détecteur et trahissant ainsi leur présence.Pour en savoir plus, vous pouvez consulter ces actualitésOndes gravitationnelles : une nouvelle astronomie naît aujourd’hui ;Exclusif : Pierre Binétruy explique la traque des ondes gravitationnelles ;Ondes gravitationnelles : Einstein triomphe à nouveau.