Entre fin 1973 et début 1974, le prix du baril de pétrole quadruple. C’est le premier des « chocs pétroliers », selon l’expression qui apparaît alors, et aussi l’entrée dans une « crise économique » mondiale. Partout, les gouvernements cherchent des sources d’économies et des moyens de réduire leur consommation de produits dérivés du pétrole.En 1975, en France, une vieille idée ressort : celle du changement d’heure. Votée en septembre, elle prendra effet en 1976 avec l’apparition de « l’heure d’été » entre le 28 mars et le 28 septembre. C’est un moyen, explique-t-on, de profiter de la lumière du soleil les soirs d’été et donc d’allumer les lampes électriques plus tard. Présentée comme provisoire, décriée assez vite, la mesure résiste encore.L'heure d'été, bonne pour la santé ?Il est assez bien démontré que l’impact économique est très faible, encore plus aujourd’hui, à l’heure des ampoules à basse consommation. Depuis 42 ans, le débat sur son utilité renaît cependant deux fois par an. Il y a les pour ; il y a les contre, et, parmi ces derniers, il y a ceux qui voudraient conserver l’heure d’hiver toute l’année et d’autres qui tiennent à l’heure d’été même en hiver. De quoi alimenter les conversations lors des premières soirées printanières et automnales.Les effets sur la santé humaine ont longtemps été débattus aussi. Comme le montre cette vidéo, certains, à l’instar de Mayer Hillman (un Britannique engagé dans les politiques de santé publique), estiment que l’heure d’été a du bon en ce qu’elle nous permet de mieux profiter des soirées estivales. Cet horaire conduirait à de plus longues activités physiques, ce qui est bon pour la santé. Par ailleurs, l’exposition à la lumière est connue pour favoriser la synthèse de la vitamine D, utile à la santé du squelette, et pour contribuer à garder un bon moral.© Shutterstock
