Depuis sa création en 1901, le prix Nobel n'a récompensé que 52 femmes sur les 579 personnes ayant reçu cette distinction. Pourtant, en science comme dans tous les domaines, les femmes permettent des avancées qui changent le monde. C'est le cas de Segenet Kelemu, une physiopathologiste moléculaire née en Ethiopie. Non seulement ses travaux de recherche aident les paysans à produire davantage de nourriture et à sortir de la pauvreté, mais après des années passées à l'étranger, elle est retournée en Afrique pour conduire une nouvelle génération de scientifiques. Pour passer le relais. « Je pense qu’investir dans l’agriculture africaine et la recherche africaine revient à investir dans l’humanité dans son ensemble » confie-t-elle à l'ONU.