Au cœur des badges antivols se cache la technologie RF, pour radio-fréquence. Elle se déploie sur les hautes fréquences, de l’ordre du mégahertz. Une minuscule antenne (qui peut être d'autant plus petite que la fréquence est élevée) reçoit ce signal radio générant un petit courant électrique (par induction électromagnétique). C'est donc l'énergie de l'onde reçue qui active le petit circuit électronique du badge. Il n'a ainsi pas besoin de pile. Le circuit émet à son tour un signal (faible) à une fréquence particulière, dite fréquence de résonance, que les portiques antivols sont capables de détecter.Les antivols de ce type sont très utilisés dans les supermarchés et les magasins. Pour éviter de déclencher, l’alarme après l’achat du produit, les badges peuvent être désactivés en caisse, grâce à un appareil qui grille le circuit électrique en émettant un puissant signal à la fréquence de résonance.La technologie RFID détecte et identifie les badgesAlors que la technologie RF se limite à la détection des badges, la RFID ou radio-identification, permet également de les identifier. Elle trouve donc application dans les badges télépéage, les cartes d’embarquement des transports en commun, mais aussi… dans les antivols. Bien que les étiquettes antivols RFID restent chères comparées à un antivol classique, elle ont l’avantage de pouvoir identifier et tracer les produits, ce qui est très utile pour les inventaires et l’encaissement.De la RFID dérive la technologie NFC, ou communication en champ proche. Celle-ci fait fureur dernièrement dans le paiement sans contact par carte bancaire ou par téléphone portable, car elle simplifie le passage en caisse. La NFC est, théoriquement, plus sûre que la RFID de base, car elle ne fonctionne qu’à courte portée, quelques centimètres à peine.© Kézako